OSIANE/AUF: Conférence sur “L’Intelligence Artificielle et de l’Expérience Client”

OSIANE/AUF: Conférence sur “L’Intelligence Artificielle et de l’Expérience Client”

La 9ème édition du Salon OSIANE a débuté depuis le 13 mai 2025 au palais de congrès de Brazzaville. L’AUF-Afrique Centrale et des Grands Lacs qui promeut également l’employabilité, l’insertion professionnelle et l’entrepreneuriat des étudiants et des jeunes diplômés, n’est pas restée en marge en participant à cet événement international. Ce 14 mai 2025, elle a pris part à une conférence sur “L’Intelligence Artificielle et de l’Expérience Client” animée par le Pr. André Alain KIYINDOU, Directeur Régional de l’AUF – Afrique Centrale et Grands Lacs. Cette rencontre a été une opportunité pour les jeunes, venus nombreux, d’explorer les modèles d’implémentation des IA (Intelligence Artificielle) qui offrent une meilleure expérience client, personnalisée et de qualité pour les entreprises. 

 

L’intelligence artificielle est aujourd’hui au cœur de toutes les discussions. Investir dans l’intelligence Artificielle est donc considéré comme un investissement d’avenir et une opportunité à ne pas manquer. Construire des Data Center sont des avancées mais cela nécessite, au préalable, de renforcer les branches des disciplines comme les mathématiques, pour que l’IA vienne en appui, parce celle-ci fait appel à l’algèbre, à la géométrie, aux fondements.

 

Le Congo a reçu un financement de la Banque Mondiale pour avoir un Data Center. Au Cameroun, il en existe déjà quelques uns de petites tailles, pas certifiés et très peu sécurisés. Dans plusieurs pays d’Afrique, les Data Center existants appartiennent souvent à Orange. Ce ne sont pas des Data Center nationaux. « C’est vraiment une réflexion à mener . Aujourd’hui, On ne peut pas développer l’IA. Ça fait partie de la stratégie de développement du pays. Donc il faut investir dans les Data Center. Une fois qu’on a les Data Center, ça ne suffit pas, parce qu’il faut faire des calculs. Et on a besoin de “super-calculateurs”. » a déclaré le Pr Alain KIYINDOU.

En Afrique, ces infrastructures numériques sont à compter au bout des doigts, à l’instar du Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Maroc, la Tunisie, l’Afrique du Sud. Selon un constat, chaque État veut avoir son Centre de Recherche en Intelligence Artificielle, son Université ou Ecole d’excellence, son propre Data Center et son propre super-calculateur, alors que celui-ci coûte très très cher. Bien que le Sénégal en possède mais actuellement il est juste utilisé à 10% de ses potentialités. « Alors qu’il aurait été facile qu’au niveau de la CEDEAO, quelques pays s’entendent pour se doter d’un Data Center » estimé le Pr Alain KIYINDOU.

Le Congo et le Cameroun, à travers une convention signée en 2012, avaient mis en place une Université inter-Etats Congo Cameroun (UIECC) qui est un pôle d’excellence technologique et scientifique à vocation sous régionale installée sur deux sites, à Sangmélima au Cameroun et à Ouesso au Congo avec pour objectif de former les meilleurs étudiants dans le domaine de l’IA ; des initiatives à encourager.

 

« La mutualisation des ressources, ça va être un élément important pour pouvoir décoller dans le domaine de l’IA. Ça fait partie de ce qu’on appelle la 4è révolution industrielle. » a-t-il renchéri.

Acter le progrès nécessite de travailler étroitement. D’où l’idée, selon lui, de sortir des zones de confort et aller à l’interdisciplinarité.

Lors des échanges avec les professionnels de la communication sur les innovations révolutionnaires dans ce domaine, un des panelistes a déploré le fait que les Data Center africains sont construits avec les équipements qui pour la plupart proviennent de l’étranger. À ce moment-là, la sécurité, est-elle africaine ou étrangère ? Se demande cet expert camerounais. « On ne décolle pas pour faire tomber les autres. C’est ensemble avec la collaboration qu’on pourra vraiment déployer nos applications africaines » a-t-il pensé, avant d’ajouter : « Nous devons essayer de réorienter nos objectifs actuellement. »

 

À l’issue de cet atelier de réflexion collective et de travail intense, tous les participants restent unanimes en indiquant que la jeunesse panafricaine compte également sur le soutien de l’AUF pour pouvoir, multiplier les formations dans le soubassement Afrique Centrale et des Grands Lacs.

A noter que L’AUF a dispose d’un stand au Salon OSIANE où sont présentés la gamme d’activités et certains projets en faveur de la jeunesse axés sur l’employabilité, l’accompagnement à la création ou à la consolidation de Projets Entrepreneuriaux.

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