Expertise Comptable au Congo : nouvelle offre de formation à l’ISG grâce aux efforts de l’ONEC.

La mise en place de cette nouvelle spécialité à l’Institut Supérieur de Gestion (ISG), une page nouvelle pour l’Université Marien Ngouabi en République du Congo en termes d’offres de formation. Fruit de la coopération Congo-France et d’un partenariat conclu entre l’Université Marien NGOUABI, l’Ordre National des Experts-Comptables du Congo (ONEC-C) et CNAM-INTEC, cette volonté manifeste a été traduite par la signature d’un accord de partenariat, le 14 décembre 2024 à Brazzaville, sous les auspices de la Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Pr Delphine Édith EMMANUEL. Ce programme offre l’opportunité à la jeunesse congolaise d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice de la profession d’Expert-comptable dans un environnement mondialisé devenu de plus en plus concurrentiel. 

Cette nouvelle offre de formation, lancée au titre de l’année académique 2024-2025 avec un coût global estimé à 1.500.000 FCFA, concerne les étudiants en année de Licence et Master. Ce programme, à en croire le Président de l’ONEC-C, Patrick GAMASSA, va permettre à l’ISG de diversifier ses offres de formation et d’augmenter sa capacité d’accueil en nombre d’étudiants. Le diplôme qui sera organisé ici le sera dans les mêmes conditions qu’en France, précise-t-il.

« La présente cérémonie est donc le fruit du partenariat entre le Conservatoire national des Arts et Métiers par l’entremise de l’INTEC et l’Université Marien NGOUABI avec l’appui de ONEC. L’organisation de cette nouvelle formation supérieure permettra de former les experts comptables de haut niveau, afin de répondre aux besoins croissants de la transformation de notre marché de l’emploi dans ce domaine. La continuité des études universitaires n’est plus un casse-tête pour nos étudiants. Ces derniers auront la possibilité d’approfondir leurs connaissances à l’ISG », a déclaré le Président de l’ONEC, Michel Patrick GAMASSA.

L’ouverture de cette formation, un tournant décisif dans le rayonnement tant de l’UMNG que celui de l’ISG. Cela montre à n’en point douter l’esprit de patriotisme animé par l’ONEC-C et celui de l’État congolais avec le souci permanent dans une démarche prospective de doter le Congo une masse critique d’Experts-comptables, de métiers et de haut niveau à bénéficier de l’enthousiasme tant manifesté par le Ministre de l’Enseignement Supérieur que le Président de l’UMNG pour l’ouverture de cette formation, a avoué le Directeur Général de l’ISG, Bethuel MAKOSSO.

« Ce partenariat que nous saluons est singulier dans la mesure où il associe aussi bien l’Université, c’est-à-dire le secteur public, les ordres professionnels nationaux et étrangers ainsi que le Conservatoire National des Arts et Métiers français par l’intermédiaire de son organe technique. Ce partenariat public-privé participe à la diversification du financement de nos universités. Nous allons faire en sorte que les mécanismes innovants permettent, non seulement, et si c’est le cas, pour l’Institut Supérieur de Gestion, mais à l’ensemble de l’Université, de disposer d’appui multiforme : appui financier mais aussi de l’appui de professionnels », a fait savoir Pr Édith Delphine EMMANUEL, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique (MESRSIT).

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique (MESRSIT) et le Directeur Général de l’ISG ont remercié et salué tous les acteurs qui se sont engagés vers la réalisation de ce partenariat qui participe à la consolidation de l’UMNG et qui va permettre à la République du Congo, estime la Pr Édith Delphine EMMANUEL, « de disposer de jeunes, bien formés, non seulement en théorie mais aussi en pratique », parce qu’elle sera dispensée par des professionnels congolais, sans oublier l’appui de l’Ordre National des Experts-Comptables français et du Conservatoire national des Arts et Métiers.

Notons que le diplôme qui sera organisé au Congo sera dans les mêmes conditions qu’en France. Cette formation a deux volets : celui professionnel à 60% et celui universitaire à 40%. Une manière de promouvoir la validation des acquis de l’expérience. L’idéal pour les membres de l’ONEC-C est de pouvoir renverser la courbe puisque 75% des postes de directeurs financiers dans le secteur privé au Congo sont occupés par les non nationaux.