VICTIME DE VOL DE SA THÈSE PAR UNE CAMEROUNAISE AVEC L’AIDE DE CERTAINS CONGOLAIS, Dr S. JOSIANE OKOGNA DEMANDE 20 MILLIONS FCFA POUR RÉPARATION DU PRÉJUDICE CAUSÉ

De nos jours dans la recherche académique, les travaux des doctorants ou des chercheurs sont parfois usurpés par des tierces personnes à d’autres fins. Plusieurs personnes sont confrontées à cette situation. C’est le cas de la congolaise Dr Sidonie_Josiane_OKOGNA qui a été victime d’atteinte à sa propriété intellectuelle, une escroquerie en bande, dit-elle, organisée et orchestrée par un sujet camerounais nommée EBAKISSÉ_Émilie_Edwige avec la bénédiction du Maire de Makoua Jean Émile ONGAYOLO et de Louis Camille ITOUA. A cet effet, la plaignante qui n’est autre que Dr Josiane OKOGNA a dénoncé le vol de sa thèse « Femmes Akwa de la tradition à la modernité, de 1905 à 2005. Étude d’histoire sociale » et de son travail abattu de dur labeur pendant près de 20 ans, qui ont été à la base de l’aboutissement du projet “Makoua-isimou” ; un projet qui sera lancé officiellement en Septembre prochain à Makoua avec pour marraine la 1ère dame du Congo Antoine SASSOU-NGUESSO. Le projet aurait été, à en croire Dr Josiane, financé par l’ Unesco Brazzaville .

Ayant effectué, affirme-t-elle, plusieurs démarches auprès des autorités compétentes (Interpol, Primature, Ministère de l’Enseignement Supérieur, Ministère du Développement Industriel et de la Promotion du Secteur Privé, Ministère de la Fonction Publique, autorités administratives et nationales…) depuis plus d’une année, à ce jour rien ne semble avancer.

« C’est pourquoi je viens vers vous, en votre qualité de Magistrat Suprême, pour trouver la solution à ce litige qui nous oppose. Pourtant, c’est bel et bien moi qui ai rédigé ce projet. En effet, ma thèse et mon travail sont à la base de l’aboutissement du projet et j’ai des preuves. Car, le draft du projet de la camerounaise n’était qu’au stade guidé son contenu soutenable », a-t-elle lancé son cri de cœur au Président de la République du Congo.

Les_faits remontent à Septembre 2022 quand la camerounaise l’avait contacté pour un projet en sollicitant la contribution du Dr Josiane OKOGNA à travers sa thèse. Pour la Dr, la finalisation et la validation dudit projet auprès des partenaires (présentation du projet auprès des notables et du Sous-préfet à Makoua, rencontre avec le SG de la Sous-préfecture de Makoua, visite de l’hôpital de base et du centre culturel de Makoua) a été le fruit de sa contribution en grande partie, puisque le draft de projet de la Camerounaise n’étant qu’au stade d’idées sans contenu soutenable. Cédant aux demandes de cette dernière, avec l’aide du Maire de Makoua, Dr Josiane avait repris les extraits de sa thèse dans le projet et réécrire le fameux document du projet.

« Naïve, j’ai cru en ce projet qui avait pour objectif de mettre en place des actions de développement qui devrait bénéficier à la population de Makoua qui me tient à cœur », raconte-t-elle. Hélas !

Consciente d’avoir été dupée et écartée systématiquement du projet par la camerounaise au vu des résultats obtenus, elle avait fait part de son indignation et sa désolation auprès de la camerounaise, malgré des médiations tentées à maintes reprises restées sans succès.

De ce qui précède, elle avait adressé un courrier à dame EBAKISSÉ Émilie Edwige en lui demandant : « le retrait de son travail notamment les extraits de sa thèse et les écrits rédigés par elle dans le cadre de ce projet, la non-utilisation de sa thèse, puis le paiement d’une somme forfaitaire de 20 millions FCFA correspondant à l’exploitation de sa thèse ainsi que ses différentes prestations ». Malheureusement tout cela resté lettre morte, un silence de cimetière.

« Ce qui est plus grave, c’est que Mme EBAKISSÉ se fait propriétaire du travail abattu. Elle e s’arrogeait même le droit de ce projet et thèse en faisant venir de Douala, une autre camerounaise nommée Josiane HOUON, en la présentant comme sa collaboratrice immédiate devant le Secrétaire Général du district de Makoua. Quel spectacle ! […] Je vous assure Mr le Président, que je suis toujours en insécurité, car je deviens leur cible. Mme EBAKISSÉ se sert désormais de ma thèse qu’elle avait sollicité afin d’éditer, en organisant les conférences en France sans inquiétude, au su des autorités congolaises. C’est mon cri de cœur ! Excellence Monsieur le Président de la République, devant cette malhonnêteté intellectuelle et des anti valeurs, devant cette injustice et ma vie en danger permanente, je vous prie d’intervenir pour que Mme EBAKISSÉ et bâtissait et ses acolytes ne puissent pas jouir sans mérite du travail de ma sueur, abattu pendant près de 20 ans. Que justice soit faite ! » a déclaré Dr Sidonie Josiane OKOGNA.

Notons que la plaignante sollicite l’intervention du Chef de l’État congolais, pour la rétablir dans ses droits.