LE CRIME DU SOIR » , LE NOUVEAU ROMAN DE JEAN RODRIGUE NGAKOSSO AUX ÉDITIONS HEMAR

LE CRIME DU SOIR » , LE NOUVEAU ROMAN DE JEAN RODRIGUE NGAKOSSO AUX ÉDITIONS HEMAR

Après avoir sorti deux romans il y a quelques années déjà (Les larmes d’une mère et Le collier de la mort), l’écrivain Jean_Rodrigue_NGAKOSSO renoue avec l’écriture en présentant et dédicaçant le 10 août 2024 à Brazzaville, son troisième roman intitulé « Le crime du soir », toujours paru aux éditions Hemar.
Vendu à 12.000FCFA aux Éditions Hemar et à la FNAC, ce roman peint un tableau alarmant imaginaire des sombres activités menées par des tierces personnes prétendant travailler dans les affaires, alors qu’elles sont louches et malsaines. « Cet ouvrage met à nu ces crimes-là . Donc c’est une interpellation à la société, surtout à la couche la plus sensible qu’est celle juvénile, qui veut tout obtenir en un laps de temps ; en courant derrière une convoitise. Le crime du soir vient un peu éclairer cette couche là face aux réalités de la société que ces jeunes ignorent », a expliqué l’auteur.
Œuvre de fiction surgie de l’imaginaire, ce roman policier de 139 pages obéit aux règles dont y figurent les genres : meurtres, enquêtes, trafic d’ossements humains , arrestations, évasion , corruption, escroqueries. Dans ce livre, deux figures féminines dominent la narration, Mouna du côté des victimes qui représente le Bien et Myra du côté des meurtriers qui représente le Mal absolu. Elles se cherchent s’affrontent tout au long du récit. Tous les stratagèmes sont bons pour s’assurer la victoire ? Mais à qui reviendra-t-elle ?
L’auteur dit se servir des vingt-six lettres de l’alphabet français pour créer un monde imaginaire dans lequel il place des personnages auxquels il attribue des rôles. Comme l’a indiqué l’éditeur, le Pr. MUKALA_KADIMA_NZUJI, que c’est un livre qui parle de la mort et qui interpelle l’humain sur sa condition d’existence.
« Ce que je dis dans mes romans, c’est quasiment ce que l’on dit dans la société, mais je ne parle pas de la société congolaise. Je suis dans une société que j’ai créée dans ma tête dont j’ai donné forme à des personnages. C’est un travail puisé de l’imagination. Le crime du soir nous invite à la lecture du côté obscur, appelé couramment monde des affaires. Il y a des trafics qui se font dans ce monde. Ce roman servira de beaucoup et va éclairer beaucoup de vies. J’invite d’ailleurs le public à y découvrir exactement les réalités profondes de notre société, les réalités du monde obscur des affaires », a souligné JR_NGAKOSSO.
A la différence des autres romans, explique le Pr. #MOUENDO qui a fait la critique littéraire, celui-ci de type policier comporte six (06) aspects considérés comme les éléments invariants notamment : le crime, le mobile (raison du crime), les coupables, là ou les victimes, le mode opératoire utilisé pour commettre le forfait, l’enquête. Le crime du soir, a-t-il ajouté, parle du trafic d’ossements et d’organes humains. A l’origine : un trafic puis un double assassinat qui donnent lieu à l’ouverture d’une enquête.
« Le crime du soir met en lumière une société suspicieuse vis-à-vis de la richesse injustifiée », a affirmé le Pr MOUENDO.
EXTRAIT_DU_LIVRE (PAGES.138 et 139)
[ La panique s’empara des voyageurs mais personne ne vit Mouna. « Le chien aboie, la caravane passe. Je viens de m’inscrire sur la liste des criminels réputés dans les crimes du soir », dit Mouna avant de quitter les lieux. Personne ne put comprendre ce qui s’était passé. Les deux corps étaient à la merci des poissons du fleuve. Mouna décida de passer la nuit dans un hôtel de la place. Elle ne se culpabilisait pas du double crime quelle venait de commettre. Elle le considérait juste comme une juste vengeance. Au réveil, elle prit la décision d’y passer encore plus de temps.
Sa seconde nuit à l’hôtel se passa dans le calme. Elle alluma la télévision pour suivre le journal de 20h. Une information retint son attention : deux corps avaient été retrouvés dans le fleuve. Les victimes, un homme et une femme, mortes par balles n’avaient pas encore été identifiées. Les criminels étaient recherchés par la police.
– Vont-ils me mettre la main dessus ? Dois-je me livrer à la police ? Je me suis fait justice moi-même. Je ne suis qu’une criminelle. Mais lorsque la police m’aura arrêtée, tout le pays saura alors que Fédor était un criminel des grands chemins. Quant à moi, je n’en dirai pas plus. J’assume. ]
Ce nouveau roman commence par un crime imaginaire vu dans un rêve mais qui s’accomplit 10 ans après. Et la fin du roman se termine par un crime mais non élucidé. Un fin qui donnera certainement à l’auteur la détermination et l’ambition d’accoucher littéralement un Tome 2.
Né à Boundji-Atsé en République du Congo, l’écrivain Jean_Rodrigue_NGAKOSSO est Magistrat et passionné de la littérature.

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