AMÉLIORATION DU SYSTÈME ÉDUCATIF: LE SG DE LA CONFEMEN REÇU PAR LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT PRÉSCOLAIRE, PRIMAIRE, SECONDAIRE ET DE L’ALPHABÉTISATION.

Le Secrétaire Général de la CONFEMEN (Conférence des Ministres de l’Education des États et Gouvernements de la Francophonie) Abdel Rahmane BABA-MOUSSA a été reçu en audience mardi 03 à Brazzaville par le Ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation Jean-Luc MOUTHOU. La rencontre a porté sur les relations de partenariat existant entre la CONFEMEN et le Congo, l’évaluation des manuels scolaires, l’évaluation PASEC 2024, la question de linguistique. 

Le manuel scolaire est l’outil essentiel des apprentissages des élèves. Mais les évaluations montrent que parfois les manuels scolaires ne sont pas forcément adaptés, du point de vue culturel parce qu’ils sont « des outils de transmission culturelle. C’est aussi un outil d’apprentissage qui répond à une démarche pédagogique claire », précise le SG de la CONFEMEN.

Aussi, l’enquête montre qu’il y a également une dimension importante du point de vue de l’enseignant. Il faut que les manuels puissent répondre à une démarche pédagogique de l’enseignement. C’est pour cela, indique-t-il, qu’ils vont coupler cette évaluation des manuels scolaires avec un dispositif d’accompagnement des enseignants.

« Avec le Ministre, on a également parlé de l’évaluation PASEC 2024 qui est en cours. C’est pour la 3è fois que le congo y participe. Donc, nous lui avons fait le point de l’état d’avancement de l’évaluation dont les résultats seront disponibles en 2026 », a-t-il déclaré, avant d’affirmer que des réunions seront organisées bientôt, des groupements pour former les équipes nationales. « Nous avons de belles perspectives de collaboration entre la CONFEMEN et le Congo », avoue-t-il.

Sur la question du linguistique, il a fait savoir qu’en 2022, la CONFEMEN a élaboré un document d’orientation de réflexion sur les langues d’apprentissage et le bilinguisme. D’après un constat, en ce qui concerne les évaluations PASEC, les enfants évalués dans leur langue maternelle ont de meilleurs résultats que ceux qui sont évalués en langue française dans les pays où la langue française n’est pas la langue maternelle. Les évaluations faites en mathématiques en langue nationale donnent encore de meilleurs résultats.

« La question du linguistique est très importante. La pédagogie des mathématiques et des sciences doit être adaptée pour permettre à ce que tous les enfants réussissent. Nous poussons les pays à aller vers le bilinguisme », a conclu Abdel Rahmane BABA-MOUSSA, Secrétaire Général de la CONFEMEN.