DROIT DE RÉPONSE À L’INTERVIEW ACCORDÉE PAR MONSIEUR BERTHELET ZÉBAL, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA FESYTRASAS À LA CHAÎNE GO TV ET REPRISE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX.

DROIT DE RÉPONSE À L’INTERVIEW ACCORDÉE PAR MONSIEUR BERTHELET ZÉBAL, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA FESYTRASAS À LA CHAÎNE GO TV ET REPRISE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX.

Suite à la diffusion tous azimuts d’une vidéo enregistrée par Monsieur Berthelet Zébal, syndicaliste. Nous tenons à exprimer notre part de vérité sur ce qui devient un acharnement dans la diffamation de notre personne.

Ce n’est pas la première fois que Monsieur Zébal se livre à cet exercice de diffamation qui semble lui procurer beaucoup de plaisir.

Depuis près de 8 mois, nous avons préféré répondre par le silence. Il y a moins d’un mois, nous avons donné une conférence de presse au cours de laquelle, nous avons présenté le niveau d’avancement des travaux au CHU-B et les sources de financement. Toutes les informations données aux journalistes sont basées sur des rapports chiffrés consultables à notre direction de l’économie et des finances.

Quant à la supposée gestion chaotique du centre hospitalier universitaire de Brazzaville. Nous tenons à préciser que plusieurs missions de contrôle se sont penchées sur la question et elles n’ont rien relevé d’irrégulier.

Monsieur Zébal aime annoncer en grande pompe le détournement de la subvention allouée au CHU-B. Nous rappelons à ce dernier qu’il ne suffit pas de crier au détournement et aux malversations. Il faut en apporter les preuves tangibles et irréfutables. Demander des comptes à un Directeur Général n’est pas mauvais en soi mais, insinuer de façon continue qu’il y a détournement, pourrait être assimilé à l’expression d’un agenda caché.

Du retard de paiement des salaires au CHU-B

Sauf si nos amis syndicalistes débarquent de la planète Mars, sinon les Congolais savent que beaucoup d’entités à budget de transfert traversent, une crise générale liée à la situation macro-économique du pays. De plus, dans son fonctionnement le CHUB bénéficie de la prise en charge salariale de ses agents par l’Etat. Ce n’est donc pas au Directeur général de décider de la cadence de paiement des salaires des agents.

Aujourd’hui, nous n’avons pas à pâlir de notre bilan. Il est largement positif et riche, au regard des moyens qui ont été mis à notre disposition. Nous citerons à titre d’exemples quelques réalisations non exhaustives de notre période de gouvernance : réfection de la buanderie, mise à niveau de la pharmacie pour en faire un outil attractif avec des moyens de gestion modernes. Sans oublier le dépôt pharmaceutique. La rénovation du bâtiment des services techniques et du sous-sol du bâtiment à 5 étages. Notre participation aux finitions de la construction de la centrale d’oxygène. La réalisation des travaux d’étanchéité du bâtiment de la radiologie et de la tour chirurgicale. La gestion des différents déménagements des services cliniques et le maintien d’un niveau correct d’hygiène hospitalière.

Ceci pour dire que le travail se fait. L’évolution est palpable. Mais Rome ne s’est pas construite en un jour. Beaucoup reste à faire et nous nous y attelons. La surenchère émotionnelle des syndicats ne fera pas avancer les choses. Il faut participer à l’effort collectif.

Pour nous, le personnel est la clé de voûte du fonctionnement d’un établissement hospitalier. On a beau avoir tous les équipements possibles de dernière génération. Au cœur du système il y a l’homme. Et si celui-ci n’est pas pris en considération à sa juste valeur, c’est toute l’œuvre de construction, de réhabilitation, de la dispensation de l’offre de soins de qualité qui est vouée à l’échec.

Nous ne pouvons pas laisser sur la route ceux qui souffrent à cause des retards des salaires. La direction générale et les services habilités feront le nécessaire pour aider le membre du personnel qui est dans une situation très difficile à retrouver sa dignité.

Nous rappelons que c’est un devoir pour nous de donner à nos usagers et à la population, des informations exactes sur notre hôpital.

« Entretenir une polémique stérile et récurrente n’aide aucunement à nous concentrer sur notre objectif le plus crucial : celui d’apporter les soins aux populations. Nous invitons l’ensemble du personnel du CHU de Brazzaville à une ultime résilience, au cours de la période de forte adversité que nous traversons ». Thierry GOMBET, Directeur Général du CHU-B.

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