LE 5ÈME CONGRÈS DE GYNÉCOLOGIE ET OBSTÉTRIQUE CLOS SOUS FONDS DE RECOMMANDATIONS EN VUE DE L’AMÉLIORATION DES CONNAISSANCES ET DES COMPÉTENCES SUR LE RÔLE DE LA SOCOGO SUR LES INDICATEURS DE SANTÉ DE LA REPRODUCTION DANS L’ATTEINTE DES ODD

LE 5ÈME CONGRÈS DE GYNÉCOLOGIE ET OBSTÉTRIQUE CLOS SOUS FONDS DE RECOMMANDATIONS EN VUE DE L’AMÉLIORATION DES CONNAISSANCES ET DES COMPÉTENCES SUR LE RÔLE DE LA SOCOGO SUR LES INDICATEURS DE SANTÉ DE LA REPRODUCTION DANS L’ATTEINTE DES ODD

  • Santé
  • 31 juillet 2024
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Organisé par la Société Congolaise des Gynécologues Obstétriciens (SOCOGO) en collaboration avec le Ministère de la Santé et de la Population CONGO , du 29 au 30 juillet à Kintelé (République du Congo), le 5ème Congrès de Gynécologie et Obstétrique s’est tenu sous le thème : « Améliorer la femme, de la mère et du nouveau-né, afin d’être au rendez-vous de l’Objectif 3 des Objectifs de Développement Durable ».
Durant deux jours d’intenses échanges, de partage d’expériences et d’enrichissement de connaissances et compétences afin de relever les valeurs cardinales de la profession, les participants (plus de 300) ont mis à jour des nouvelles évidences scientifiques permettant de répondre aux problématiques telles que : Où en sommes-nous avec la question centrale des soins de qualité aux femmes, mères et nouveau nés ? Quelle est la contribution spéciale du gynécologue obstétricien dans l’atteinte des ODD en général et de l’ODD3 en particulier ? Quelles perspectives pour une société savante qui tient compte de la situation sanitaire nationale et des avancées technologiques pour le bien-être des femmes, mères et nouveau nés-vivants en République du Congo ?
Ces assises scientifiques ont donné lieu à plusieurs #recommandations. Il s’agit de : Assurer la recommandation de la césarienne en tenant compte des réalités locales ; Elaborer les modules de formation sur la gouvernance à l’attention des Gynécologues obstétriciens ; Intégrer dans le curricula des formations des spécialistes en gynécologie et obstétrique ; Faire le plaidoyer pour l’adoption de la CIM dans les pays ; Développer une feuille pour la mise en œuvre de la CIM. 11 avec l’appui de l’OMS est des autres partenaires; Associer lesages-femmes dans les présentations lors des prochaines congrès ; Poursuivre le renforcement des compétences des gynécologues obstétriciens dans les domaines pointus de la prise en charge de la fertilité ; Créer une base de données sur l’infertilité dans les hôpitaux, du cancer et des soins obstétricaux et néonataux d’urgence ; Poursuivre la promotion de la surveillance et riposte face au deces maternels et néonataux ; Encourager les gynécologues à faire la coeliochirurgie ; Poursuivre la redynamisation de la collaboration avec les autres sociétés savantes ; Mettre en œuvre les directives nationales comme le partogramme, les soins après avortement ; Assurer la promotion des services de planification familiale.
En dehors des différentes communications qui ont porté sur la morbi-mortalité maternelle et périnatale ; les grossesses à risque élevé, l’accouchement, la santé publique, la chirurgie gynécologique, l’infertilité du couple ainsi que les pathologies gynécologiques et mammaires, plusieurs conférences scientifiques se sont également tenues au cours de cette grande assise notamment : “Quel est l’apport réel des recommandations pour la pratique clinique concernant la césarienne selon le Collège Nationale des Gynécologues Obstétriciens Français (CNGOF)” animé par le Pr BODY Gilles ; “Mortalité maternelle en Afrique : défis et opportunités” par le Dr MBEMBA Guy Michel ; “Surveillance des décès maternels et riposte (SDMR)” par le Pr FOUMSOU : “Organisation de la référence néonatale au Congo” par Pr MABIALA BABELA JR ; “Soins après avortement : quels défis en Afrique” par le Pr NGBALE Norbert-Richard ; “Cancers du sein chez la femme : défis de la désescalade en Afrique au sud du Sahara” par le Pr HORO Apollinaire ; “Place de la gouvernance des services des maternités dans la lutte contre la mortalité maternelle” par le Dr Guy Michel Mbemba ; “Classification internationale des maladie 11” par M. Traoré MOUSSA.
Adressant ses sincères remerciements au Ministre de la Santé et de Population, à l’OMS CONGO , aux formes pharmaceutiques et à l’ensemble des participants venus de différents pays (Côte d’Ivoire, Mali, Togo, Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Gabon, RCA, RDC, France, sans oublier les participants du Congo), le Président du Comité d’organisation Pr #Clotaire_ITOUA a dit sa satisfaction pour la réussite de cet événement.
« Les filles et fils venus des différents pays se sont réunis pour débattre des problèmes de la santé de la femme , de la mère et de l’enfant. Ils se sont donnés rendez-vous avec l’école en reprenant les fondamentaux et en apprenant les techniques avancées dans le domaine de la gynécologie obstétrique. Nous avons également pris l’engagement de suivre les praticiens dans l’exercice de leur profession parce qu’il s’agit, pour nous, de prendre conscience des reproches des malades et/ou populations. Nous prenons l’engagement de changer, d’améliorer les choses », a-t-il souligné.
Clôturant les travaux, le représentant du Ministre de la Santé et de la Population, Dr Paul OYÉRÉ a salué la qualité des interventions des éminences de gynécologie et d’obstétrique faisant de ce Congrès un succès car les gynécologues obstétriciens y compris les sage femmes sont des acteurs clés dans système de santé congolais et maillon incontournable si l’Etat congolais veut accélérer l’atteinte des Objectifs de Développement Durable d’ici 2030.
« Nous croyons que les conclusions et les recommandations qui ont été formulées seront mises en pratique pour l’amélioration de la santé de la femme, de la mère et de l’enfant en vue d’atteindre les cibles 1, 2 et 3 de l’ODD 3 en 2030 », a-t-il estimé.
Il a également réitéré mes remerciements à toute l’équipe de la SOCOGO et aux anciens à savoir : Professeurs Jean Roger Ekoundzola, Leon Hervé Iloki, les docteurs Simon Buambo , Robert Koubaka, Gaspard Lingouala pour avoir posé les bases d’une gestion organisée des soins promotionnels, préventifs et curatifs dans le domaine de la santé de la reproduction en république du Congo.
A l’ouverture des travaux de ce Congrès, trois (03) maitres de la gynécologie et obstétrique ont été honorés. Il s’agit du Pr Gille Body de Trour en France, du Pr Jean EKOUNDZOLA et du Professeur Leon Hervé ILOKI.
Rappelons que le congrès a été précédé de 05 ateliers sur les soins obstétricaux te néonataux d’urgence, l’endoscopie gynécologique, la colposcopie, l’échographie, la pédagogie et la recherche qui ont connu la participation de 124 médecins et sage femmes.

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