Journée Internationale de la Couche d’Ozone: L’appel de la Ministre SOUDAN-NONAULT à la vigilance et à l’encouragement d’activités concrètes pour éliminer les substances qui appauvrissent cette couche.

La communauté internationale célèbre le 16 septembre de chaque année la Journée Internationale pour la Protection de la Couche d’Ozone instituée en 1994 par l’Assemblée Générale de l’ONU pour commémorer la signature, en 1987, du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent cette barrière protectrice et filtrante des rayons du soleil, indispensable à notre santé et à notre bien-être. Cette année 2024, le thème porte est « Protocole de Montréal : restaurer la couche d’ozone et réduire le changement climatique ». Un thème qui met en évidence et réitère l’impact positif du protocole de Montréal sur la reconstitution de la couche d’ozone et la réduction du changement climatique. Ne restant pas en marge de cette dynamique positive, le Gouvernement de la République du Congo a rendu public une déclaration lue par la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo.

La déclaration rappelle que cette journée est devenue depuis, une opportunité pour les Nations-Unies de sensibiliser les États et tous les habitants de la terre aux problèmes de la protection de la couche d’ozone, en vue d’éradiquer tous les facteurs qui l’endommagent ou sont susceptibles de l’endommager.

À travers le thème principal, « l’accent est mis en particulier sur l’amendement de Kigali qui, grâce à la réduction progressive des hydrofluorocarbures, les HFC, et l’amélioration de l’efficacité dans le secteur de la réfrigération, apportera des avantages supplémentaires en matière d’atténuation du changement climatique. La ratification et la mise en œuvre complète de l’Amendement de Kigali pourraient en effet permettre d’éviter un réchauffement de 0,5 degré Celsius d’ici à 2100. En combinant l’abandon des gaz qui réchauffent la planète à des gains d’efficacité énergétique liés aux équipements de refroidissement, on pourrait même doubler ce chiffre.

Sachez-le : notre pays n’est pas resté en marge de cette dynamique positive. » Arlette SOUDAN-NONAULT, MEDDBC.

L’amendement de Kigali recommande l’élimination des HFC. « Une mise en œuvre qui requiert la participation de chacune et de chacun d’entre nous, en multipliant les gestes quotidiens de préservation de la couche d’ozone », précise la Ministre. D’où la nécessité d’éviter l’utilisation des aérosols contenant des gaz nocifs comme les HFC et les halons ; d’éviter l’utilisation du bromure de méthyl dans les pesticides et les produits de traitement du bois ; d’utiliser des équipements frigorifiques fonctionnant aux réfrigérants naturels ou hydrocarburés, compatibles avec l’environnement ; de privilégier les produits respectueux de l’environnement dans un cadre domestique et protéger nos arbres, lesquels jouent un rôle fondamental dans la préservation de la couche d’ozone en absorbant le CO2 et en réduisant l’effet de serre.

« Grâce au Protocole de Montréal et à l’Amendement de Kigali, grâce aussi à l’inlassable combat d’hommes d’État visionnaires et responsables comme le Président Dénis SASSOU N’GUESSO, Premier écologiste du Bassin du Congo, la couche d’ozone devrait entièrement se reconstituer dans les quatre décennies à venir, contribuant ainsi à limiter le dérèglement climatique. Mais si un péril majeur pour l’humanité a été évité, nous devons rester vigilants car il y a toujours des risques de retour en arrière ; la guérison de la couche d’ozone ne dépend pas que de l’application réussie par 198 pays du Protocole de Montréal et de l’Amendement de Kigali, elle dépend aussi de notre capacité à tous de se comporter non pas en propriétaires, mais en gardiens de notre environnement. » Arlette SOUDAN-NONAULT.

La couche d’ozone a un rôle primordial, car elle absorbe les rayons ultraviolets, essentiellement les rayons UV-B nocifs à toute forme de vie animale et végétale. En empêchant les rayons UV d’atteindre le sol, l’ozone protège ainsi tous les êtres vivants présents à la surface de la Terre.

La célébration de cette journée, c’est également se tourner vers l’avenir pour approfondir et accélérer les actions des différents États de la planète dans le cadre du protocole de Montréal, non seulement pour la couche d’ozone, mais aussi pour les populations, le climat et la planète.

©️Photo : Adiac