LE FONDS DE SOLIDARITÉ AFRICAIN, PRÊT ET DISPOSÉ À ACCOMPAGNER LE CONGO POUR PASSER D’UNE ÉCONOMIE NATIONALE, DIVERSIFIÉE ET RÉSILIENTE

Prélude au lancement officiel des activités du Fonds de Solidarité Africain (FSA) en République du Congo, une rencontre, sous la houlette du Ministère de l’Economie et des Finances, a été organisée à Brazzaville pour présenter la nomenclature de cette institution financière internationale, notamment ses activités, sa mission, sa vision, ses axes stratégiques. Le FSA présente dans ses domaines d’intervention des leviers pour la diversification de l’économie congolaise. Cette session technique a été présidée par le Directeur de cabinet du Ministre de l’Economie et des Finances, Athanase_NGASSAKYS.

Avec pour objectif de contribuer au développement économique et social de ses États membres régionaux, en facilitant, à travers ses différentes d’intervention, l’accès aux ressources nécessaires à la réalisation des projets d’investissement, tant dans le secteur public que privé et dans d’autres activités génératrices de revenus, le FSA se positionne comme « une institution de garantie et de financement panafricaine de référence à l’horizon 2025 en optimisant à la fois, son fonctionnement interne et en renforçant sa visibilité externe vis-à-vis des acteurs économiques ».

#Abdourahmane_DIALLO, Directeur Général du Fonds de Solidarité Africain, s’est réjouit vivement que le Congo ait adhéré au Fonds.

« L’objectif étant, véritablement, à chaque fois de construire des solutions sur-mesure pour vous satisfaire. La vision 2025 réaffirme donc la volonté du FSA de s’ériger en une institution panafricaine de référence, tant d’un point de vue opérationnel que de la gouvernance. C’est en cela que le FSA vise à devenir une institution panafricaine forte et innovante au service de la transformation structurelle des économies des États membres », a-t-il précisé.

Cette vision 2025 du FSA s’articule autour de 03 axes stratégiques (Axe 1: poursuivre la transformation du FSA en une institution internationale de premier rang sur le continent africain ; Axe 2: Soutenir la création des valeurs et d’emplois productifs en appui aux États et au secteur privé ; Axe 3 : Augmenter les capacités d’intervention ).

Par ailleurs, il a été porté à la connaissance des participants (directeurs généraux et autres responsables des banques en activité au Congo) que les interventions du FSA se feront sous forme de garantie, de refinancement et de cautions accordées aux banques congolaises, fonds de garantie et d’impulsion et d’accompagnement, à l’effet de faciliter le financement adéquat des projets portés par les PME-PMI et le soutien du Trésor public pour la mobilisation de l’épargne domestique auprès du système bancaire et sur le marché financier.

L’adhésion de la République du Congo au FSA apportera certains avantages, à savoir : augmentation du crédit ; augmentation des souscriptions aux emprunts obligataires et obligations du Trésor ; renforcement de l’offre de crédit ; autres impacts sur l’économie congolaise, a-t-on appris.

C’est dans ce sens que Athanas NGASSAKYS, Dircab du Ministre de l’Economie et des finances a indiqué que « le Gouvernement de la République à travers le Ministère de l’Economie et des Finances, ne peut qu’être satisfait de ce choix de calendrier. Notre vœu le plus ardent est que la présente rencontre débouche sur des résultats qui puissent contribuer de manière substantielle au développement socio-économique de la République du Congo ».

Au 31 décembre 2023, le Fonds comptait 22 actionnaires dont 21 États membres et une institution de financement du développement. Les membres sont : Bénin, Burkina Faso, Burundi Cap-Vert, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gambie,Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, île Maurice, Mauritanie, Niger, Rwanda, Sénégal, Tchad, Togo et l’Union des Comores. En sus des États africains la BDEAC est également actionnaire du FSA.